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09. De nouveaux territoires pour les astéroïdes - Au pays des Centaures

 

 


Astéroïdes du groupe des Centaures
 




Au pays des Centaures

Richard Doyle
 
 
Ysabelle Bacquet, dans son texte " Formation du symbole et transformation de l'homme ", mentionne:

"Les symboles de l'Astrologie font considérablement vibrer les cordes sensibles de l'être lorsqu'ils offrent les expressions ou les représentations mythologiques, astronomiques ou psychologiques susceptibles de créer une résonance au cœur de la vérité profonde de la personne ."[1]

Voici donc quelques éléments de réflexion mythologique et astronomique sur les composantes de notre psyché qui font écho à l'astéroïde cométaire 2060Chiron et les autres objets interplanétaires constituant le groupe des Centaures, puisque leurs essences sont indissociables. En effet, c'est ce groupe qui véhicule les différentes facettes du mot ÉVOLUTION, et ce, dans le contexte du vécu de notre Âme dans l'environnement de l'univers physique et sa quête de spiritualisation.

 
 

 
Les Centaures
 
 

Les Centaures sont des créatures à la fois fantastiques et monstrueuses de la mythologie grecque.
 

Une étymologie ancienne fait dériver le nom « centaure » de deux mots grecs : kentein, piquer, et tauros, taureau (noter que l’astéroïde cométaire 2060Chiron fut découvert dans le signe du Taureau tropical). Selon la légende, un roi de Thessalie envoya une troupe de cavaliers pour rassembler son troupeau de boeufs dispersés par un taon. Les cavaliers les auraient ramenés en les piquant de l'aiguillon. Quelques auteurs croient que c’était un regroupement de pasteurs, riches en bestiaux, qui habitaient les montagnes de l’Arcadie. Ce qui associe symboliquement les centaures au rôle de « pasteur ».

Une étymologie plus récente associe le mot kentein à celui d'auros, lièvre, faisant des centaures des piqueurs de lièvres, et donc un peuple de chasseurs.

Homère décrit les centaures comme des êtres sauvages, brutaux et dominés sensuellement par leurs instincts primitifs. Dans ce sens ils s’apparentent aux satyres avec lesquels ils figurent dans le cortège de Dionysos où ils y sont représentés jouant de la lyre au milieu des bacchantes ou encore attelés au char du dieu.

 

Dionysos et Ariane tirés par des centaures

Le centaure devient l’un des symboles de l'âme assujettis à l’emprise des attraits qu'offre l’univers physique. Ainsi, dans l'Iliade (I, 268, II, 743), Homère les décrit comme « Les Monstres des hauteurs » et « des grands Monstres chevelus », alors que c’est dans l'Odyssée (XXI, 295, 304), qu’il leurs attribue le nom de « centaures ».

 
 



Les descendants de Centauros


Il existe diverses traditions concernant l’origine du premier centaure, nommé Centauros. Selon un premier mythe, Centauros est le fils d'Apollon et de Stilbia, fille du Prince Pelée (qui donna son nom à un fleuve de Thésalie, le Pénée) et des cavales de Magnésie [2]. Selon une autre version, il est le fils d'Ixion, fils d'Arès (Mars), devenu criminel à la suite de sa condamnation pour l'assassinat de son beau-père Déionée.

 

 
Le piège de Zeus
 
Zeus, ayant eu pitié des remords d'Ixion, le purifia de ses actes et le reçu à la table des dieux. Éblouit des charmes d'Héra, épouse de Zeus et mère des dieux, l'ingrat Ixion eut l'insolence de lui déclarer son amour. Pour voir jusqu'où il irait, Zeus, lui envoya Nephele, un fantôme formé d'un brouillard semblable à Héra.
 
Le piège de Zeus : Pindare, Pythiques, II v. 34-40

Mesurez toujours vos actes selon votre rang. Un amour illicite précipite dans la détresse absolue celui à qui il vient s'offrir ; c'est ainsi qu'Ixion s'unit à une nuée ; dans son erreur, il caressa un doux fantôme, qui ressemblait à la déesse souveraine, à la fille de Cronos, l'Ouranide ; piège tendu par la main de Zeus, beauté fatale.

 

Ixion , roi des Lapithes , trompé par Junon
Pierre-Paul Rubens

(1577-1640)



Ixion n'hésita pas à s'unir à cet être.
 
La folie d'Ixion : Pindare, Pythiques, II v. 27-34

Dans la folie de son coeur, il s'éprit d'Héra, réservée à la couche bienheureuse de Zeus. Sa démesure l'entraîna à un attentat insolent [...] : dans la retraite profonde de son appartement, il tenta de violer l'épouse de Zeus.

 

«Cette étrange mère, dit Pindare de Néphélé, unique dans l'univers, produisit un fils qui dans la nature n'avait pas son semblable. Il en naquit Centauros, le premier centaure, mi-homme mi-cheval. Il a l'aspect d'un être humain, de la tête jusqu'à la ceinture, tandis que la partie inférieure du corps et ses jambes sont celles d'un cheval. On représente également les Centaures ayant les jambes antérieures et les parties génitales ressemblant à celle d'un humain.


Naissance des Centaures : Pindare, Pythiques, II v.42-48

Seule mère de son espèce, la Nuée, sans le concours des Grâces, lui donna un fils monstrueux, unique comme elle, en horreur aux Dieux autant qu'aux hommes ; elle l'éleva et le nomma Centaure ; au pied du Pélion, il s'unit aux cavales de Magnésie, et de lui naquit une troupe prodigieuse, semblable à ses deux parents, par ses membres inférieurs à sa mère, par le haut de son corps à son père.


 
Les Grâces étant absentes lors de la naissance de Centauros, elles représentent ce qui lui fait défaut. Elles sont aux nombres de trois, Aglé (brillante), Thalie (verdoyante), Euphorosyne (joie de l'âme). Compagne de Vénus, la déesse de la beauté leur devait le charme et l'attrait qui assurent son triomphe. Leur pouvoir s'étendait à tous les agréments de la vie. Elles dispensaient aux hommes non seulement la bonne grâce, la gaieté, l'égalité d'humeur, la facilité des manières, mais encore la libéralité, l'éloquence et la sagesse.

Ainsi, par l'absence des Grâces lors de la naissance de Centauros, il naquit sauvage, peu hospitalier et indiscipliné. Il avait une humeur et des comportements brutaux et violents et fut repoussé avec dédain par les hommes, il vivait donc loin du monde civilisé.


 


C'est des accouplements de Centauros avec les juments de Magnésie que naquit la horde des Centaures. Cependant, certains mythologue font de tous les centaures les enfants directs d'Ixion et de Néphélé.

 


 
La troupe des Centaures
 
Les Centaures et leurs femelles, les Centauresses, habitent dans les forêts et les régions montagneuses de Théssalie et d'Arcadie. Ils apparaissent généralement en troupe. Ils sont des archers émérites et ne craignent aucune autre créature lors de combats.
 

La Centauresse
poème de José-Maria de HEREDIA
(1842-1905)


Recueil : Les Trophées

Jadis, à travers bois, rocs, torrents et vallons,
Errait le fier troupeau des Centaures sans nombre ;
Sur leurs flancs le soleil se jouait avec l'ombre ;
Ils mêlaient leurs crins noirs parmi nos cheveux blonds.

L'été fleurit en vain l'herbe. Nous la foulons
Seules. L'antre est désert que la broussaille encombre ;
Et parfois je me prends, dans la nuit chaude et sombre
A frémir à l'appel lointain des étalons.

Car la race de jour en jour diminuée
Des fils prodigieux qu'engendra la Nuée,
Nous délaisse et poursuit la Femme éperdument.

C'est que leur amour même aux brutes nous ravale :
Le cri qu'il nous arrache est un hennissement,
Et leur désir en nous n'étreint que la cavale.

 


Ils se nourrissent de chair crue et ne peuvent boire du vin sans s'enivrer. On les disait se livrer à des beuveries et des orgies. Souvent, on les représentait, faisant partie du cortège des adorateurs de Dionysos, le dieu du Vin. Ils sont reconnus pour leur appétit sexuel inassouvissable. Ils sont très portés sur les obscénités et à enlever et violer les femmes. Ils sont contre l'institution du mariage.

Ils n'ont aucun respect des règles d'hospitalité. Les Centaures étaient tous simplement incapables d'avoir une relation positive avec les humains et, lors du mariage de Pirithoüs, ils ont anéanti toute possibilité d'établir cette relation amicale.


 
Le mariage de Pirithoüs
 
 
Les principaux mythes associés aux Centaures concernent leur guerre contre les Lapithes, peuple Thessalien voisin et descendant, comme eux, du roi Ixion. Mais ce peuple était aussi civilisé que les Centaures étaient sauvages et sans retenue. Selon les récits homériques, les Centaures avaient jadis revendiqué le royaume de Pirithoüs, prétendant qu'ils étaient les héritiers véritables d'Ixion. Pirithoüs, pensant le conflit résolu pacifiquement, les invita à son mariage avec Hippodamie.

Le centaure Astyle, un fameux devin, voulut avertir ses frères du malheur qui les attendait contre les Lapithes; mais prévoyant les suites de cette querelle, il les abandonna, et prit le parti de se retirer avec son ami Nessus.


Les Centaures s'y rendirent, mais, enivrés par la boisson, ils ne purent réfréner leurs pulsions et tentèrent d'enlever les femmes des Lapithes. L'un d'eux, Eurythion, essaya même d'abuser d'Hippodamie, la propre fiancée de Pirithoüs. Il fut châtié de son insolence par les héros. 

 
Homère, l'Odyssée ~ XXI [3]

…Jadis le vin fit perdre la raison au fameux centaure Eurythion, lorsqu'il était chez les Lapithes, auprès du magnanime Pirithoüs ; quand le vin eut troublé ses sens, il devint furieux et commit des crimes épouvantables dans le palais même de Pirithoüs; mais la colère s'empara bientôt de tous ces héros réunis; ils se jetèrent sur Eurythion, le traînèrent hors du vestibule, et lui coupèrent, avec l'airain cruel, le nez et les oreilles. Le centaure Eurythion, vivement offensé, s'en alla couvert de honte, et après avoir subi le châtiment d'une aberration funeste due à son esprit insensé. Voilà quelle fut l'origine de la guerre qui eut lieu entre les Centaures et les Lapithes. Quant à Eurythion, il s'attira de grands maux en se laissant affaiblir par le vin.

 
Les compagnons d'Eurythion déchaînèrent le combat qui vit alors leurs défaites et la mort de nombreux des leurs. Selon certains auteurs, les Lapithes tuèrent un très grand nombre de centaure dont, Aréos, Amycus, Eurynomus, Grynée, Hippanon, dont la longue barbe lui servait de plastron, Hylé, Cyllare et la centauresse Hylonome.


Pierre-Paul Rubens
(1577-1640)

 
 
Ils obligèrent le reste de la horde, dont  Oéclus, Grynée, Rhétus, Chromis, Corythe, Dryalus, à quitter le pays. Ils les ont pourchassés de Thésalie jusqu'au Péloponèse. Ils se retirèrent aux îles des Sirènes, où, selon Antimaque, enchantés de la voix de ces femmes-oiseaux, ils moururent tous, et infectèrent ce lieu de leurs cadavres. D’autres auteurs les font périr en partie lors du combat contre les Lapithes et les autres furent exterminé jusqu’au dernier par Heraclès.

 
Centaures et lapithes
poème de José-Maria de HEREDIA

La foule nuptiale au festin s'est ruée,
Centaures et guerriers ivres, hardis et beaux ;
Et la chair héroïque, au reflet des flambeaux,
Se mêle au poil ardent des fils de la Nuée.

Rires, tumulte... Un cri !... L'Epouse polluée
Que presse un noir poitrail, sous la pourpre en lambeaux
Se débat, et l'airain sonne au choc des sabots
Et la table s'écroule à travers la huée.

Alors celui pour qui le plus grand est un nain,
Se lève. Sur son crâne, un mufle léonin
Se fronce, hérissé de crins d'or. C'est Hercule.

Et d'un bout de la salle immense à l'autre bout,
Dompté par l'oeil terrible où la colère bout,
Le troupeau monstrueux en renâclant recule.

 
 

Piero di Cosimo, 1462-1521
Illustrations tirées du site Salvate


 



 
L'extermination des Centaures
 
Pendant la chasse au sanglier d'Erymanthe, Héraclès fut reçu par le centaure Pholos, fils de Silène, un mortel, et d'une nymphe, Hamadryade. Pholos reçut le héros avec beaucoup d'égards et lui servit un riche repas de viande rôtie. Cependant, Héraclès s'avisa de lui demander d'ouvrir une outre de vin réservé aux Centaures, présent du dieu Dionysos lors de son passage dans la région. Lorsque la jarre fut ouverte, l'odeur enivrante du vin se répandit dans la campagne. Les autres Centaures, en humant cette odeur, furent pris de fureur, et assiégèrent la caverne de Pholos.

Une lutte éclata, et Héraclès pourchassa les Centaures de ses flèches empoisonnées, il en tua un grand nombre et mit le reste en fuite. Parmi les Centaures qui furent tués, les plus renommés étaient Daphnis, Argeius, Amphion, ainsi que Hippotion, Orius, Isoples, Melanchaetes, Thereus (n° 32532), Doupon et Phrixos.

Pholos ne prit pas part au combat, mais en enterrant ses semblables il se blessa mortellement au pied sur l'une des flèches d'Héraclès.


 
Fuite de centaures
poème de José-Maria de Heredia


Ils fuient, ivres de meurtres et de rébellion,
Vers le mont escarpé qui garde leur retraite ;
La peur les précipite, ils sentent la mort prête
Et flairent dans la nuit une odeur de lion.

Ils franchissent, foulant l'hydre et le stellion,
Ravins, torrents, halliers, sans que rien les arrête;
Et déjà, sur le ciel, se dresse au loin la crête
De l'Ossa, de l'Olympe ou du noir Pélion.

Parfois, l'un des fuyards de la farouche harde
Se cabre brusquement, se retourne, regarde,
Et rejoint d'un seul bond le fraternel bétail ;

Car il a vu la lune éblouissante et pleine
Allonger derrière eux, suprême épouvantail,
La gigantesque horreur de l'ombre Herculéenne.

 

Le héros poursuivit les Centaures en fuite, ceux-ci, espérant désarmer sa fureur par la présence de son ancien maître, se retirèrent à Malée, où Chiron, vivait dans la retraite. Mais Héraclès continua de les attaquer, et l'une de ses flèches empoisonnées ayant manqué sa destination alla frapper Chiron au genou.

Les derniers Centaures s'enfuirent à Eleusis, en Attique. Là, Poséidon (
Neptune) les cacha à l'intérieur d'une montagne.

Eurythion, le déclencheur des évènments du mariage de Pirithoüs, fut, plus tard, tué par Héraclès, alors qu'il tentait d'enlever et de violer l'une des filles de Dexaménos, roi d'Olénos, qui était alors l'hôte d'Héraclès.





Le symbole de l'évolution de l'Être Humain
 

La race des Centaures est l'image frappante de la double nature de l'être humain, l'une bestiale et assujettie à la matière, et l'autre divine et en quête d'évolution spirituelle. Son symbolisme dénonce l'aspect ignoble dans l'être humain et l'incite à lutter contre ses instincts primitifs et la violence. Cette lutte intérieure, souligne le besoin de devenir maître de ses pulsions en contrôlant nos penchants égoïstes afin de donner priorité à la puissance spirituelle de l'âme, ce qu'on pourrait appeler l'Évolution de l'être, et qui est représenté par les trois espèces constituant la race des Centaures.

La première est constituée des descendants de Centauros, et donc de ceux d'Ixion et Néphélé. Ils expriment la sauvagerie et la violence,  symbole d'un inconscient qui devient maître de la personne et la livre à ses impulsions  Parmie eux les centaures Arctos, Lycos, Eurynomos, Bianor, Nessus et Agrios.

 


Cette peinture de Sandro Botticelli, 1482, symbolise notamment le triomphe de la vertu et de la chasteté sur la violence.  La déesse vierge Minerve (Pallas-Athéna), symbole de sagesse, domine dans le calme le centaure, une créature bestiale qui symbolise le côté sombre et indompté de la nature humaine.


Une deuxième espèce, est également mortel, mais au contraire des premiers, ils sont raisonnables et compréhensifs, et habitent les montagnes et les forêts. Parmie eux, Petraios, Oureios, Dryalos. Pholos, l'hôte d'Héraclès, est le plus populaire. Il est né de l'amour entre Silène et d'une nymphes des frênes, Méliade.

Enfin, celui qui est immortel, sage et bienveillant, le descendant du dieu et Titan Cronos (Saturne), l'unique Chiron,
qui diffère des autres centaures thessaliens par son caractère aussi bien que par son origine divine.


Chiron

 

 

[1] Ysabelle Bacquet, " Formation du symbole et transformation de l'homme ", le MercUriel no.25 , une publication d'Univers-site , juillet 2002.
[2] François Noel, "Dictionnaire de la fable", publié par Le Normant, 1823.

[3] Homère, l'Odyssée ~ XXI ~ traduction par Eugène Bareste ~ Lavigne, librairie-éditeur, Paris, 1842

 

 
 La suite de cette rubrique

 

Date de création : 08.02.2009 @ 19:39
Dernière modification : 08.09.2018 @ 22:14
Catégorie : 09. De nouveaux territoires pour les astéroïdes
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La bannière de la paix

Pour être en « harmonie », il faut d'abord « s'accorder »,

et notre diapason est l'énergie qui émane de la constellation de La Lyre

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Si on se réclame en faveur de la paix,

alors la seule bannière

que l'on devrait agiter

est celle de la Paix,

symbole de l'unité mondiale.

 


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Rûmi

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de la recherche

soient nombreux,

la recherche

est toujours la  même.

 

Son langage simple et la sagesse de ces propos, 

font d'Omraam Mikhaël Aïvanhov

un grand pédagogue de la spiritualité.

 

 

Il a su nous inspirer la Science Cosmique de l'Âme.

 

Matsuo Bashô

matsuo_basho.jpg

Ne marche pas

sur les traces des anciens;

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sont reproduits avec l'autorisation de Prosveta ©.


 


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